Le 27 juin dernier, les gouvernements des 29 pays membres de l’OCDE, cette importante pièce de ’outillage de l’ONU pour la légitimisation du commerce international, cosignent un document intitulé « Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales ». Fruit d’un travail de longue haleine, ce document somme toute assez bref propose aux entreprises multinationales de développer des stratégies dans une optique humanitaire. Portrait d’un gaspillage de talent, de temps et d’argent.
Il y a des soirs, comme celui-ci, où je me demande jusqu’où les gens vont laisser aller les “grands de ce monde” avant de leur dire: “c’est assez, allez-vous en”.
C’est à la suite de la lecture des propositions de Michael Albert concernant l’économie participative que me vint l’idée d’écrire cet article. A l’automne dernier, j’ai suivi le “cours” on-line sur le site de parecon (1) qui consiste en une série de lectures sur le sujet, au cours desquelles l’activiste bien connu expose les fondements de sa thèse (2). Dans le dernier texte, Albert répond aux différentes attaques faites contre le modèle participatif. L’une de ses affirmations suscita mon attention. Albert répondait par à la question: “Qu’en est-il de l’héritage dans le modèle participatif? Les gens peuvent-ils, dans un modèle qui garantit liberté et équité, disposer librement du fruit de leur travail en en transmettant une partie à leurs enfants?”