Le journal Le Devoir nous apprenait hier, que le gouvernement Charest avait déposé en catimini au cours de l'été dernier le document "Précisions pour favoriser l'implantation de la politique de soutien à domicile".
L'article en question nous apprend que les personnes ayant un revenu supérieur à 8 450 par année pourraient être contraintes à utiliser les services d'une entreprise d'économie familiale, sans pour autant qu'elle ait les compétences nécessaires pour offrir de tels services.
Cependant, on nous assure que les personnes qui ont besoin de soins à domicile pour une période ne dépassant pas 3 mois pourront toujours avoir recours aux soins offerts par les CLSC.
C'est bien beau tout ça, mais en 2003 le gouvernement fixait le taux du seuil de pauvreté à 10 800$ pour une personne seule, si cette dernière devait avoir la malchance de devoir avoir recours aux soins à domicile, aura-t-elle les moyens à se les assurer?
D'autre part, le gouvernement en agisssant ainsi sauve une somme d'argent importante et finance indirectement des emplois qui pourraient être considérés comme du cheap labor.