Depuis hier, les chauffeurs d'autobus du Réseau de Transport de la Capitale (RTC) sont en grève privant ainsi entre 40 000 et 60 000 utilisateurs de service.
Pour plusieurs, on devrait interdire tout simplement le droit de grève dans le transport en commun, je serais d'accord avec cette affirmation s'il n'existait pas d'autres alternatives à envisager, puisque le problème n'est pas que les chauffeurs soient en grève, mais beaucoup plus le fait que le Conseil des services essentiels n'ait pas des politiques plus strictes envers les fournisseurs de services publics.
En effet, à chaque fois que les chauffeurs tombent en grève, on a des services essentiels qui ne tiennent pas compte des nouvelles réalités quotidiennes, car de nos jours il y a de plus en plus de travailleurs qui ont des emplois atypiques et on privélégie davantage le service aux fonctionnaires et aux étudiants aux détriments des autres utilisateurs de service.
En ce qui me concerne, lorsqu'il y a un conflit de travail les grèvistes doivent avoir la sympathie du public et les chauffeurs cette fois-ci ne pourront jamais avoir ma sympathie ou celle des utilisateurs en raison qu'ils veulent avoir la parité salariale avec Montréal, et je dois appuyer le maire Lallier dans sa décision de refuser la demande des chauffeurs.
On ne peut pas comparer les salaires entre les chauffeurs de Québec et de Montréal, il n'y a pas le même bassin de population pour pouvoir absorber ces hausses salariales et les services sont différents.