Depuis hier, les chauffeurs d'autobus du Réseau de Transport de la Capitale (RTC) sont en grève privant ainsi entre 40 000 et 60 000 utilisateurs de service.
Pour plusieurs, on devrait interdire tout simplement le droit de grève dans le transport en commun, je serais d'accord avec cette affirmation s'il n'existait pas d'autres alternatives à envisager, puisque le problème n'est pas que les chauffeurs soient en grève, mais beaucoup plus le fait que le Conseil des services essentiels n'ait pas des politiques plus strictes envers les fournisseurs de services publics.
En effet, à chaque fois que les chauffeurs tombent en grève, on a des services essentiels qui ne tiennent pas compte des nouvelles réalités quotidiennes, car de nos jours il y a de plus en plus de travailleurs qui ont des emplois atypiques et on privélégie davantage le service aux fonctionnaires et aux étudiants aux détriments des autres utilisateurs de service.
Allez voir les statistiques évoluer avec le temps : Humand Development Reports (il faut avoir Flash).
Ah, si j'avais vu ça au cégep... Voir les choses bouger ensemble, ça donne du sens aux stats!
Une annonce pour une émission de télé... pour ceux d'entre-vous que la télévision ne rebute pas trop...
Les artisans du Rebus Global
La gestation de ce projet s'amorce le jour où Marc St-Onge, concepteur, réalisateur et producteur de la série, se rend visiter un site de récupération sur la Rive-Sud. Ce qu'il y découvre le bouleverse. Devant lui, s'amoncellent des meubles presque intacts, des objets fonctionnels, des matériaux variés. De quoi construire, selon une estimation rapide, au moins une maison par semaine! C'est cette vision apocalyptique de gaspillage, de négligence et de surconsommation, qu'est né le concept des Artisans du rebut global, une série de 13 demi-heures qui examine l'impact de chaque geste individuel sur l'équilibre environnemental de notre coin de planète.
Adbusters a récemment lancé un "sneaker" anti-Nike, et supposément anti-marques en général. J'étais plutôt sceptique, d'autant plus que le communiqué affirme que Naomi Klein avait des doutes sur l'initiative. Je respecte beaucoup l'intelligence de Naomi Klein, alors j'ai fait une petite recherche. J'ai trouvé une toute petite citation de Naomi Klein, mais pas d'article complet. Dommage... si quelqu'un le trouve, postez un commentaire...
En tout cas, l'idée est originale et fait des vagues, même si à mon avis, c'est tomber dans le piège classique du capitalisme: commercialiser l'opposition. Adbusters should know better.
La question des heures d'ouverture est souvent traitée avec légèreté dans les médias, comme si c'était une chicane sans intérêt (comme la couleur de la margarine). Pourtant je trouve que ça a une très grande pertinence au niveau symbolique. Quand on dit qu'on vit dans une société de plus en plus dirigée par l'économie, c'en est un super exemple (Ce court article a été inspiré du blogue de Lawrence que vous trouverez ici).
J'ai trouvé un site qui donne la terminologie de certains termes utilisés par les entreprises à la recherche de main-d'oeuvre.
Depuis un certain temps, on entend beaucoup parler des heures d'ouverture des commerces de la région de Montréal pour une foule de raisons dont: compétionner contre les grandes surfaces, le monde manque de temps pour magasiner en raison des emplois atypiques, etc.
Mais qui paiera pour cela ? Vous et moi ! Les commercants devront augmenter les prix de leurs articles afin de pouvoir payer les frais occasionnés par les salaires et ceux qui en profiteront le plus, ce sont les syndicats qui diront la même chose que les employés qu'ils représentent en disant qu'ils sont contre, mais qui au fond seront heureux, puisqu'ils toucheront plus de cotisations syndicales.
Je crois ne pas être le seul à avoir été aussi estomaqué que scandalisé lorsque les camions porteurs de pubs sont apparus à Montréal, il y a quelques étés. Quelle ne fut pas ma surprise de voir, cet été, une mutation de l’organisme parasitaire publicitus inutilus. Si vous vous êtes promenés dans le centre-ville cet été, vous avez peut-être croisé un gars ou une fille à bicyclette, portant une grande affiche publicitaire à l’arrière de son véhicule.
Le Don à l’étalage (D.A.E) est une pratique de piratage du système marchand qui consiste à déposer des objets gratuits dans les rayons des commerces, sans autorisation. On peut ainsi, comme le fait la fondation Babybrul, mettre des CD gravés gratuits dans les bacs des grands disquaires, des brochures photocopiées gratuites dans les rayons « nouveautés littéraires », des DVD gravés ou des K7 vidéos dans les rayons blockbusters, etc.