J'ai vécu sans télévision dans mon appartement pendant plus d'un an... et même maintenant que mon coloc en a acheté une, c'est plutôt rare que je la regarde. Un "sondage google" (sans aucune véracité mathématique) me fait dire que c'est déjà pas commun : regardez les 90 résultats (la recherche est multilingue en plus!). La recherche pour "une année sans télévision" retourne un devoir demandé aux étudiants d'une université de Saskatchewan.
À lire absolument et faire circuler: un article de Vincent Bouchard sur Zombie:
"Jeudi matin, les autorités fédérales américaines ont émis une injonction fédérale au bureau de la compagnie d'hébergement internet Rackspace, leur commandant de remettre le serveur et les disques durs, physiquement situés à Londres, de plusieurs sites indymedia. Rackspace s'est exécuté, sans en avertir préalablement indymedia, et a ainsi retiré du réseau internet plus de 20 centres indymedia à travers le monde, incluant entre autres UK Indymedia, Indymedia Italie, Indymedia France, Indymedia Belgique, etc."
Bonjour,
Pour faire suite à ce précédent blogue, voici un super lien de la CyberPresse: http://www.cyberpresse.ca/actuel/dossiers_a/102004/1,4230,0,102004,811774.shtml...
J'aimerais bien voir ses sources...
Sylvie
La question des heures d'ouverture est souvent traitée avec légèreté dans les médias, comme si c'était une chicane sans intérêt (comme la couleur de la margarine). Pourtant je trouve que ça a une très grande pertinence au niveau symbolique. Quand on dit qu'on vit dans une société de plus en plus dirigée par l'économie, c'en est un super exemple (Ce court article a été inspiré du blogue de Lawrence que vous trouverez ici).
(Comme il le dit lui-même, desfois, il y a des mensonges tellement gros dans les médias qu'on peut difficilement faire semblant qu'ils sont objectifs et pétris d'intégrité journalistique.)
Reply to New York City tabloid and police smears and lies
MONTREAL -- August 27, 2004
Dear friends and allies --
As some of you might know, there has been a series of scare-mongering articles in New York City and beyond -- targeting mainly anarchists and other left-wing political organizers -- in anticipation of the mobilization against the Republican National Convention (RNC) this weekend and next week. Some of these articles mention me by name (although I was never contacted beforehand for comment by any of the reporters, and I'm not even attending the anti-RNC protests). Normally, I wouldn't care too much about these negative pieces, based solely on anonymous police sources, but two of the recent articles in mainstream New York City daily newspapers are just so outrageous and untrue that I need to respond clearly and publicly.
Je crois ne pas être le seul à avoir été aussi estomaqué que scandalisé lorsque les camions porteurs de pubs sont apparus à Montréal, il y a quelques étés. Quelle ne fut pas ma surprise de voir, cet été, une mutation de l’organisme parasitaire publicitus inutilus. Si vous vous êtes promenés dans le centre-ville cet été, vous avez peut-être croisé un gars ou une fille à bicyclette, portant une grande affiche publicitaire à l’arrière de son véhicule.
Je viens de voir dehors, un avion tirant une bannière qui se lisait comme suit:
Beau temps offert par Météo Média
La publicité est vraiment fascinante. Peut-être parce qu'elle est, au fond, la voix du pouvoir, la voix des corporations qui contrôlent nos vies.
La langue anglaise est souvent citée comme langue universelle... mais voilà, ceux qui s'en servent comme langue d'échange universelle (mettons, deux ministres du commerce de pays non-anglophones dans une réunion de l'OMC...) n'en ont souvent qu'une connaissance imparfaite.
Alors voilà, cet anglais imparfait, c'est le globish. Jean-Paul Nerrière a formalisée la langue et en a extrait les règles principales : un vocabulaire restreint (1500 mots), des phrases simples (sujet-verbe-complément) qui répètent les mêmes idées plusieurs fois. L'idée, c'est de transformer le fardeau de se faire comprendre en fardeau d'être compris : c'est celui qui parle qui doit faire en sorte de s'exprimer assez simplement pour que son auditeur comprenne... et non pas à l'auditeur de connaître assez bien la langue pour comprendre!
Une nouvelle encyclopédie (même si ça date de janvier 2003) disinfopedia.org. Bâtie sur le modèle (et le logiciel) de wikipedia : Disinfopedia is an open content, WikiWiki encyclopedia of public relations firms, corporate-funded front groups and anti-environmental think tanks.
Allez voir une page au hasard pour vous amuser!
Ou vous pouvez aller lire l'histoire tragico-ironique de John P. O'Neill.
Aujourd'hui 21 juin, jour du solstice d'été, nous célébrons tranquillement le jour de la lenteur.
Si vous êtes à Montréal, il y a un genre de fête au parc Lafontaine (incluant une tranquille activité de tai chi).
Dans le même filon : l'éloge de la lenteur, transcription d'une émission de Jacques Languirand.
Cette journée est certainement une bonne occasion de réfléchir sur le rythme (pas toujours sain) de nos vies.
Prenez votre temps!