En octobre dernier, j’assistais à l’assemblée générale du Bureau d’animation et information logement (Le BAIL) qui est une organisation de défense des droits des locataires dans le Québec métro.
À cette rencontre on a bien entendu parler de la crise du logement et du problème du manque de logements sociaux, c’est alors qu’un intervenant a lancé la question suivante : « Pourquoi ne demanderait-on pas au Fonds de solidarité de la FTQ et au Fondaction de la CSN d’investir dans le logement social? »
La question ne manque certainement pas d’intérêt ici...Si l’on considère qu’en Ontario, le syndicat des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA) s’implique dans certains programmes de logements sociaux, alors pourquoi le Fonds de solidarité et le Fondaction ne feraient pas de même, puisque cela permettrait de créer des emplois tout en donnant des logements à des gens dans le besoin?
L’un des responsables du regroupement a alors répondu que c’était une chose qui pourrait être vérifiée, mais qu’il doutait que l’un de ces fonds acceptent d’investir dans le logement social pour les mêmes motifs que les promoteurs immobiliers invoquent: ils coûtent trop cher à construire et pour qu’ils soient rentables, il faudrait fixer les prix des loyers entre 700 et 800$ par mois selon la grandeur du logement.
On peut alors comprendre facilement que ces fonds d’investissements pourraient être réticents à investir dans de tels programmes, car ils doivent avant tout protéger le capital tout en s’assurant d’avoir les meilleurs rendements possibles.
Vous pouvez voir la politique des TCA en matière de logement à l'adresse suivante: http://www.caw.ca/whoweare/cawpoliciesandstatements/policystatements/fcawshelterindex.asp