Si vous avez lu un peu de mes textes, vous connaissez sans doute mon admiration sans bornes pour les think tanks néolibéraux, ces merveilles de la pensée magique et du sophisme pour qui "bien public" égale nécessairement "gaspillage" et "privatisation" égale "bon".
À Montréal et au Québec, nous pouvons avoir la fierté d'avoir notre propre institut, et j'ai nommé L'Institut économique de Montréal. C'est toujours passionnant de voir leurs argumentaires faussement rationnels mais complètement tronqués. (D'ailleurs, dois-je le mentionner, l'IEDM est très copain-copain avec L'Institut Fraser, basé à Vancouver, celui-là même dont un des membres se prononce pour la privatisation de chaque mètre cube de la planète dans le documentaire The Corporation.
Mais aujourd'hui, je me contenterai de vous faire part d'éloges que l'IEDM a reçues de la part de nos dirigeants. Je trouve ça un peu épeurant...
« Ça a été une présentation extrêmement intéressante [...] Ce n'était pas la première fois que nous entendions de vos propos, puisque plusieurs de ceux qui sont venus devant cette commission ont utilisé vos chiffres, vos données et votre recherche. Nous vous remercions pour votre contribution, soyez assurez que nous apprécions énormément. »
Maxime Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine et vice-président de la Commission de l'éducation de l'Assemblée nationale, 24 mars 2004, lors des consultations sur les enjeux entourant la qualité, l'accessibilité et le financement des universités au Québec.
« Je tiens aussi à réitérer mon appui à l'excellent travail de l'IEDM. L'Institut s'est distingué comme défenseur du libre marché et de ses bienfaits pour la société. Vous pouvez vous réjouir de vos réalisations. »
Stephen Harper, chef de l'Opposition officielle à Ottawa et chef de l'Alliance canadienne dans une lettre datée du 16 septembre 2003
« Je veux vous dire de vive voix mon appui pour l’Institut. [...] la présence et la création de l’Institut est absolument essentielle pour avoir un vrai débat politique au Québec et pouvoir s’inspirer de nouvelles idées. D’idées qui vont nous permettre, à nous qui sommes à un autre niveau, de s’inspirer et de s’alimenter des choix, des vrais choix que nous avons dans la société québécoise. »
Jean Charest, chef du Parti libéral du Québec, lors d'un déjeuner-causerie présenté le 19 février 2003 par l'IEDM
« L'institut économique le plus crédible au Québec. »
Diane Bellemare, porte-parole sur les financesde l'Action démocratique du Québec, 20 mars 2003
"All political parties in Quebec now use MEI research to score points off each other."
Gillian Cosgrove, National Post, 26 juin 2002
« L'Institut [économique de Montréal] est vraiment une force intellectuelle montante au Québec et au Canada. Son importance tient au fait qu'il apporte une nouvelle perspective sur les questions auxquelles la province doit faire face – une nouvelle façon de penser l'avenir du Québec. Comme premier ministre de l'Ontario, j'ai eu l'occasion de découvrir l'excellent travail de l'Institut et sa réputation de remise en question du statu quo.
Les vrais leaders sont ceux qui savent faire leur devoir. Ils tiennent parole malgré l'adversité, les protestations et les plaintes des groupes d' intérêts qui défendent l'ordre établi. Voilà le type de leadership que méritent les Québécois et tous les autres Canadiens. »
L'honorable Mike Harris, premier ministre de l'Ontario (1995 à 2002), discours devant l'Institut économique de Montréal, 4 décembre 2002