Le tableau d'information nutritionnelle sera semblable sur tous les emballages d'aliments préparés pour prévenir la malnutrition (texte de Radio-Canada).
D'après un reportage (à Radio-Canada, il y a quelques semaines), les aliments irradiés (et il y en a beaucoup!) vont commencer à être identifiés par un logo plus clair, mais l'étiquetage des OGM ne sera toujours pas obligatoire.
Santé Canada fait une distinction entre les aliment irradiés et les OGM : les premiers sont "traités" au cours de leur préparation, alors que les autres ne sont pas modifiés au cours de leur préparation. Ceci implique donc une politique d'étiquetage différente... belle excuse, qui ne fait aucun cas de l'impossibilité de voir la différence entre une tomate-crabe et une vraie tomate!
Toute la question de l'inocuité des OGM jusqu'à preuve du contraire est un non-sens. Des études indépendantes, faites avec toutes les informations nécessaires - le secret industriel ne prime jamais sur la santé publique! - devraient être exigées avant que l'on pense à ingérer une seule de ces fraises.
Les études faites par les compagnies agro-alimentaires (Monsanto et les autres) ne sont pas dignes de confiance. Les mensonges éhontés des compagnies de tabac ainsi que les fiascos comptables de Enron et Worldcom ont montrés clairement que les compagnies n'existent que pour les profits. La vision comptable du long terme (mettons deux ou cinq ans et plus, selon le secteur), n'est pas compatible avec la durée espérée d'une vie (plus de 75 ans au Canada). Il n'est donc pas possible de se fier sérieusement sur les rapports de recherche faits par la compagnie dont le produit est à l'étude.
Santé Canada continue de se donner bonne conscience en donnant des années à des compagnies miliardaires (Kraft, Nestlé, etc.) pour appliquer des changements mineurs qui sont déjà en application dans d'autres pays. En ce domaine, il serait intéressant de regarder ce qui se fait en Europe, où l'étiquetage est nettement plus détaillé qu'ici et où les habitudes de consommation sont semblables.
On peut faire plus, on peut faire mieux : qu'est-ce qu'on attend?