Un an après l'invasion et l'occupation de l'Irak

Soumis par Lawrence le dimanche, 21 mars, 2004 - 16:00 Analyse
GéopolitiqueDivers

Alors que le monde se réunissait hier pour « célébrer » le premier anniversaire de l’invasion américaine de l’Irak et de son occupation, le président Bush persistait à dire qu’il avait eu raison d’envahir le pays même si les inspecteurs n’avaient toujours pas trouvé d’armes de destruction massive, mais que l’invasion avait en revanche réussi à se débarrasser d’un dictateur et de libérer le pays afin de montrer aux autres pays de la région à quoi ressemblait un pays libéré.

Un pays libéré de dictateur ou le taux de chômage est élevé à la suite de la destruction de plusieurs entreprises, où des régions n’ont toujours pas retrouvé l’électricité, un pays ou plusieurs groupes tentent de prendre le contrôle du pays à l’aide d’attentats à la bombe et de meurtres; un pays ou la tenue d’élections libres est retardée par Washington en raison du problème de recensement, etc.

En somme c’est toute une leçon de démocratie pour les pays de la région qui n’ont jamais connu la démocratie et qui ne sauraient probablement jamais quoi faire avec la démocratie, puisqu’il faudra peut-être plusieurs générations à s’adapter et savoir utiliser les outils offerts par la démocratie!

On peut se demander comment l’actuelle administration américaine pourra dans l’avenir obtenir l’appui des autres pays lorsque surgira une nouvelle crise mondiale, puisqu’elle a désormais perdu toute crédibilité avec tous ses mensonges racontées pour aller envahir un pays, qui vraisemblablement avait tout simplement comme raison d’aller « voler » le pétrole irakien (rappelons que Bush et plusieurs membres de son cabinet ont déjà été sur des conseils d’administration de plusieurs compagnies pétrolières).

Si le motif réel de l’invasion était le pétrole, on est alors en droit de s’inquiéter, puisque les américains connaîtront au cours des prochaines années, des problèmes en approvisionnement en eau, alors si un pays refusait de lui vendre de l’eau, qui dit qu’ils n’organiseraient pas des coups d’états pacifiques afin d’avoir un gouvernement « plus sympathique » à leur problème et si ça ne fonctionne pas, on enverra alors les « marines ».