66 personnes qui ont vu leurs droits civiques les plus primaires suspendus alors qu'ils ont été arrêtés simplement alors qu'ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment: la fin d'une manifestation contre les contrats d'exclusivité de Coke que l'UQAM tentait de passer. Plusieurs passants innocents n'ayant rien à voir avec la manifestation sont arrêtés, détenus et inculpés d'attroupement illégal. Des arrangements hors-cours sont fait avec les accusés pour des contraventions municipales d'environ 100$. Une nouvelle stratégie est donc mise en place: les flics peuvent arrêter qui ils veulent, la plupart du temps la lourdeur des procédures empêche les victimes de se faire justice.
Le 1er mai 2000, une manifestation anarchiste des travailleurs débarque au sommet du ghetto de Westmount, pour dénoncer les riches directement dans leur douillet confort. Au moment de débarquer des autobus, les manifestants sont déjà encerclés de policiers anti-émeute et n'ont d'autre choix que de s'enfuir en dévalant le flanc de la montagne.
157 personnes (dont 11 mineurs, si ma mémoire est bonne) seront arrêtés après une marche d'environ 10 minutes. Les manifestants passeront plusieurs heures dans des autobus, les mains attachées derrière le dos avec des "Tie-Wrap", des attaches de plastiques aux rebords pointus, souvent trop serrés, les policiers refusant d'ailleurs les demandes des détenus à soulager leurs besoins primaires (toilette, eau, etc). Les charges? Attroupement illégal, troubler la paix et méfait, les policiers prétendant que les manifestants aurait fait deux (2!) graffitis au cours de la manifestation. Le procès a avorté seulement récemment après que la majeure partie des arrêtés ait pris des arrangements hors-cours.
Un article du COBP nous donne une bonne vue d'ensemble pour nous permettre de dénouer cet imbroglio juridique. Le COBP a d'ailleurs un cobp/calendrier-texte-1MAI2000-LA-SAGA-JUDICIAIRE.html">dossier étoffé des procédures juridiques qui ont suivi les accusés pendant presque 3 ans.
Un répertoire qui se voudra un inventaire le plus exhaustif possible sur les arrestations et les différents actes de répression commis par notre gouvernement contre les mouvements sociaux et les individus qui les créent.
Des resources pertinentes:
Voici la liste de nos dossiers.
242 arrestations gratuites et injustifiées dans une zone verte lundi, un enlèvement policier hier, aujourd'hui un journaliste arrêté puis relâché sans aucune accusation après qu'il ai prononcé un discours contre la répression des discours politiques... On voit bien que les libertés civiles de ce pays ne sont que des leurres.
C'est quand on est bien que jamais on se plaint. Maintenant, il est trop tard pour se plaindre. Nous n'avons pas choisi d'entrer dans un conflit avec l'État, c'est lui qui attaque partout la critique contre lui et qui emprisonne des individus non seulement innocents mais surtout qu'il perçoit comme un danger.
Le minisommet de l’OMC est en ville ces jours-ci et de nombreuses manifestations sont prévues. Malheureusement, le travail et priorités d’ordre personnel m’empêchent d’aller manifester mon mécontentement vis-à-vis la tenue de cette rencontre et surtout envers son agenda : la mondialisation capitaliste des marchés économiques.
Bien que je n'aie pas le temps d’aller au centre-ville manifester, je tiens à contribuer à la résistance à l’OMC (et toutes les autres organisations avec le même but) en prenant quelques minutes pour me questionner, réfléchir et vous partager le fruit de mes pensées sur le sujet.
Voici deux articles à propos du Tent City qui s'est établi hier après-midi à Montréal, et qui a été "détruit" suite à une opération policière la nuit dernière.
Je ne comprend pas l'évaluation du rapport coût/valeur qui est faite par la STM et par le gouvernement (par la société?) du transport en commun.
Je pensais me lancer dans un article complet sur le sujet, mais là, c'est juste trop gros, trop pressant, trop effrayant. Le prix du transport en commun augment sans cesse, les chicanes de clocher nuisent au déploiement nécessaire du train de banlieue, alors même que l'on souffre d'années de retard (pour ne pas parler de décennies!) dans l'installation d'un réseau intégré de transport en commun.
Actuellement nous cherchons un groupe alternatif qui aurait besoin d'un local pour ses activités. Le loyer est d'environ 300$ par mois. Le local serait partagé avec le collectifs Les Lucioles (collectif de création vidéo engagé). La situation est urgente puisque la date limite pour donner une réponse est le 14 juin 2003.
J'ai participé à la manif à Genève, dimanche dernier, le 1er juin, contre le sommet du G8 à Évian. Je consigne ici mes impressions, si ça peut intéresser quelqu'un...
Le prochain sommet du G8 se tiendra à Évian-les-bains, en France, 1 au 3 juin 2003. Étant donné ma proximité avec l'événement (je suis en Suisse française pour l'été), je propose de maintenir dans ce blogue des références qui traitent de l'événement.