Dans des moments comme ceux que nous vivons, il me semble particulièrement important de s'assurer de ne pas faire d'erreurs au niveau des positions politiques que l'on choisit d'adopter. Il y a, à mon avis, une erreur que nous devons nous garder de commettre, même si elle est tentante, et c'est celle d'être antiaméricainEs. Le texte qui suit cherche à expliquer pourquoi.
La résolution qu'a réclamée Washington au Conseil de sécurité de l'ONU exige de Bagdad une coopération totale avec les inspecteurs en désarmement et prévoit, dans le cas contraire, une intervention militaire. Pour être adoptée, une résolution doit récolter l'appui de 9 des 15 pays membres. Pour l'instant, 11 des 15 pays membres du Conseil de sécurité se sont prononcés pour une prolongation de la mission des inspecteurs de l'ONU en Irak. Les États-Unis ne peuvent compter, pour l'instant, que sur les voix de la Grande-Bretagne et de l'Espagne, et peut-être celle de la Bulgarie. Cinq pays se sont prononcés résolument pour une poursuite des inspections en Irak : la France, la Russie, la Chine, l'Allemagne et la Syrie.
Ok, je comprend pas comment j'ai pu tomber là-dessus seulement aujourd'hui (merci centre de doc...!), mais voilà, il parait que le "dossier de preuves contre Saddam" que le gouvernement brittanique à pondu est en grande partie copié (mot pour mot) de la thèse de doctorat d'un étudiant américain (c'est le prof de l'étudiant qui a fait connaitre la chose).
"Curieusement", la chose est passé un peu a côté des médias traditionnels. Oh well...
Je viens juste de tomber la-dessus sur le site de la BBC : Britain's role in shaping Iraq.
Une petite analyse historique qui montre le rôle de l'Angleterre dans la création de l'état Irakien qu'on connait aujourd'hui.
Une des pratiques qui m'agace le plus chez nos politiciens et voisins du sud, c'est cette manie qu'ils ont de foutre tous leurs principes en l'air quand ça leur convient, tout en s'offensant qu'on puisse les remettre en question en d'autres temps.
Il est parfois difficile de déterminer à quel point les intérêts de certains grands acteurs économiques influencent les positions politiques des gouvernements. Lorsque les objectifs des gouvernements et des entreprises privées se rejoignent, on assiste parfois à des opérations majeures visant à configurer à la fois des systèmes économiques et politiques afin qu’ils s’harmonisent mieux aux intérêts de ces deux sphères de pouvoir. C’est de ce type de réflexion dont je m’inspirerai afin de mieux comprendre pourquoi les multinationales américaines que sont l’ITT, la Kennecott et l’Anaconda, ont participé avec le gouvernement américain et la C.I.A., à l’étranglement économique du Chili sous Allende et au coup d’État qui amena Augusto Pinochet au pouvoir en 1973. Je soutiendrai dans cet ouvrage que les politiques de nationalisation de Allende ont heurté les intérêts économiques privés de ces entreprises, ce qui explique leur participation à cette opération. Je présenterai d’abord la situation de ces entreprises face au pouvoir politique chilien avant le gouvernement de Allende, pour ensuite expliquer en quoi consistaient les politiques de nationalisation de Allende. Puis, je détaillerai les intérêts de ces trois sociétés, pour finalement décrire quelle fut leur contribution effective.
Premièrement, cet article présente plusieurs faits qui nous suggèrent fortement l’existence d’un plan caché derrière l’obsession de l’administration Bush de vouloir entrer en guerre contre l’Irak. Ensuite, je présenterai et commenterai brièvement quatre théories populaires expliquant les réelles motivations américaines. Pour conclure, je présenterai ma vision du conflit dans la perspective des intérêts économiques américains.
Plusieurs voient l’Union Européenne comme une entente équivalente a l’ALENA permettant aux puissances de l`économie européenne de se positionner avantageusement sur l’échiquier mondial. Cet aspect de l’Union est certes très important mais il ne faut pas à mon avis réduire sa portée au simple fait économique. En effet il y a eu au cours de la formation de l’Union plusieurs discussions et débats dans le but de donner à l’Europe une politique commune et cohérente en matière de droits de l`homme, partage des ressources, défense, intervention militaire, etc. L’IES ou Institut d’Étude de Sécurité est un exemple de cet effort.
Je ne comprend pas trop ce qui arrive au Venezuela. Ce que les médias "traditionnels" m'apprenent, ça ne me dit pas grand chose: les nouvelles bêtes ("grande manifestation...", "...jours de grève", etc.) ne font que m'interroger.
Ce matin, à la radio (Mme. Bazzo, encore une fois...), je suis tombé sur une analyse un peu plus poussée et j'ai l'impression que l'article que je viens de lire dans Libération va un peu dans le même sens.
Conférence, jeudi le 16 janvier, à l'UQAM. Je poste ça ici, comme ça on va pouvoir en discuter après! Évidemment, le même soir, il y a aussi le spectacle au Medley...