Au matin du premier novembre, le Devoir expose en première page une photo de la manifestation contre la ZLÉA, qui avait lieu la veille. L’image, démontrant un individu s’en prendre à une voiture de police, ne tarda pas à susciter des réactions de la part des organisateurs de cet événement qui ont trouvé que « Le Devoir ait choisi de retenir qu’ « une des très rares scènes de violence » de cette imposante mobilisation pacifique, festive et constructive. » Cette réponse de la majorité des associations étudiantes de l’UQAM au Devoir, qui a été publié le 5 novembre avait certes sa place, mais cette dynamique médiatique en dissimule une autre. Elle cache en fait le mouvement comme tel.
Le tableau d'information nutritionnelle sera semblable sur tous les emballages d'aliments préparés pour prévenir la malnutrition (texte de Radio-Canada).
Dans un article paru dans le National Post du 7 avril dernier (1), Neil Maghami expose les résultats d'une étonnante expérience menée par le primatologue Frans de Wall et ses collaborateurs de l’Université d’Emory à Atlanta (2) qui démontrerait que les singes capcucins "ont leur propre forme de libre entreprise", qu’ils utilisent un système de rémunération selon la quantité de travail fournie, bref, que l’essence du capitalisme moderne se retrouverait dans le comportement social d’ancêtres primates vivant il y a plus de 35 millions d’années. Portrait d’une déformation médiatique malsaine.
Il peut sembler un peu risqué de dresser un bilan du dossier des contrats de performance alors que le débat ne s’est pas encore véritablement éteint. Néanmoins, on peut déjà voir dans l’annonce des 400 millions de coupures en éducation, ainsi que dans la réaction des fédérations étudiantes et de plusieurs recteurs, des leçons importantes se dessiner.
Les visiteurs et visiteuses de la ville de Québec au mois d’avril dernier, lors du Sommet des Amériques, ont peut-être remarqué un certain nombre de tensions entre les grandes centrales syndicales québécoises, co-organisatrices du Sommet des Peuples et de la Marche des Peuples, et la branche plus radicale de l’anti-globalisation, qui confrontait le périmètre de sécurité et la police québécoise. Le texte qui suit, que j’ai écrit en tant que membre de la CLAC, a pour but de mettre en lumière cette tension et de l’expliquer.
Dans la première partie de mon texte, nous avons vu quels étaient les principaux facteurs qui pouvaient faciliter la remontée de l’anarchisme comme projet politique en ce début de 21ème siècle. La deuxième et dernière partie nous permettra de voir les limites de tels facteurs et les obstacles qui se dressent face au développement actuel des idées anarchistes.
Depuis quelques mois, au Québec, on assiste à une hausse de la popularité des idées anarchistes: manifestation à Westmount le premier mai 2000, suivi du premier Salon du Livre anarchiste à Montréal, cours à l’UQÀM sur la pensée anarchiste regroupant plus de 80 personnes, organisations anti-ZLÉA ayant des principes proches de l’anarchisme, etc. Que faut-il penser de cet engouement?
Connaissez-vous l’Objectivisme? Je veux parler d’une doctrine philosophique instituée par Ayn Rand qui a œuvré principalement aux Etats-Unis des années 30 aux années 50 qui adopte comme fondement la philosophie de Platon, s’opposant fermement aux post-Aristotéliciens et aux post-Kantiens qu’elle accuse d’avoir tué la philosophie.
Si tout va comme les investisseurs et gouvernements des Amériques le souhaitent, en l’an 2005, tous les pays des Amériques sauf Cuba, donc 34 sur 35, formeront une Zone de Libre-Échange. Beaucoup d’individus et de groupes à travers les Amériques sont hostiles à la future Zone de Libre-Échange des Amériques. Pour mieux comprendre comment la ZLÉA menace les peuples des Amériques, je crois qu’il est salutaire d’observer ce qui s’est mis en place en 1994, lorsque l’ALENA, l’Accord de Libre-Échange Nord-Américain, est entré en vigueur.
Le 27 juin dernier, les gouvernements des 29 pays membres de l’OCDE, cette importante pièce de ’outillage de l’ONU pour la légitimisation du commerce international, cosignent un document intitulé « Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales ». Fruit d’un travail de longue haleine, ce document somme toute assez bref propose aux entreprises multinationales de développer des stratégies dans une optique humanitaire. Portrait d’un gaspillage de talent, de temps et d’argent.