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Voici quelques remarques sur l'article de Dominic Dagenais, La gentrification et le conservatisme de gauche. Je suis d'accord avec la critique qu'il fait en général, mais un commentaire que je rédigeais s'est transformé en texte beaucoup plus long, alors j'ai choisi d'en faire un article en soi. Je vous recommande donc de lire l'article et les commentaires qui suivent avant de lire cette remarque.
Marc Bellemare, ministre de la justice du Québec, semble avoir une vision de la justice très différente de la mienne. Du moins, c'est l'impression que me laisse La justice en crise, article publié en page A12 de La Presse du 4 octobre. En fait, en me fiant à un autre article, Transport en commun : tout le monde va payer, en page A7 celui-là, je crois que nous avons un bel exemple des valeurs mises de l'avant par le parti Libéral. Petit examen des valeurs libérales au travers de différents évènements de l'actualité des derniers mois...
Voici le deuxième de trois articles portant sur la rébellion zapatiste au Chiapas. Cette série de textes est issue d’une visite de deux semaines dans l’/Aguascalientes/ (maintenant devenu /Caracoles/) d’Oventic, dans le cadre d’une caravane organisée par Schools for Chiapas, et aussi par Students Taking Action in Chiapas. Dans cette partie, nous verrons plus en détail l’organisation de l’ancien /Aguascalientes/ d’Oventic, et en quoi consiste la toute récente transformation des /Aguascalientes/ en /Caracoles/. Je rappelle qu’il s’agit d’UN portrait de la rébellion zapatiste, basé principalement sur ma visite plutôt que sur une connaissance approfondie de la situation.
Les problèmes d’embourgeoisement des quartiers populaires montréalais et de manque de logements sociaux se font de plus en plus entendre auprès du grand public, les médias de masses s’intéressant même au sujet. Ces dernières années, le paysage urbain de Montréal semble effectivement confronté à de nouvelles réalités. L’implantation grandissante de condos, souvent luxueux, dans des quartiers traditionnellement défavorisés et l’apparition de nouveaux types de commerce a certainement de quoi inquiéter les divers organismes et mouvements sociaux ou politiques. Cependant, la nature du discours généralement véhiculé par ceux-ci a lui aussi de quoi susciter une certaine inquiétude. Tant dans la désignation de la menace que dans les solutions proposées, ou plutôt dans leur absence, le discours répandu par la gauche québécoise ou montréalaise en général tend vers un conservatisme inquiétant.
Depuis l'apparition de partis comme le Bloc Pot et, plus tard, le Parti Marijuana, j'ai eu des réticences à appuyer la lutte pour la décriminalisation de la marie-jeanne. Je voyais la décriminalisation comme une étrange étape non-nécessaire vers l'objectif final, la légalisation totale de la marijuana et de ses dérivées. Ce que nous pouvons réaliser maintenant, c'est que non seulement c'est une écartement du réel objectif, mais qu'en plus la décriminalisation est en train de devenir un outil extraordinaire pour la guerre à la drogue "Made in Canada".
Sachez-le, si vous vous n’êtes jamais posé la question, viril se féminise. Ce n’est pas que je trouve la féminisation du mot aberrante, et loin de là, mais elle pose quand même un problème d’interprétation à mon avis.
À la suite de la lecture de l’un des nombreux livres présentant les idées de Noam Chomsky sous forme d’entretiens, mon attention s’est longuement immobilisée sur l’expression suivante : socialisons les coûts et privatisons les profits. Cette phrase si simple mais si représentative, est la formulation que je cherchais pour vous présenter l’une des incarnations de ce concept si habilement mis en œuvre avec notre consentement aveugle.
Il y a de cela quatre mois et demi, je me suis joint à une compagnie émergeante de haute technologie au centre-ville de Montréal. Cette compagnie est financée par des investissements à risques et par des fonds publics. Les fonds publics prennent la forme de subventions diverses (ex. CRSNG) et d’une fraction du salaire des employés ayant un âge inférieur à 30 ans.
Le ministre responsable de la réforme électorale, Jacques P. Dupuis, a récemment déclaré que la refonte du système électoral ne serait pas prête pas pour les prochaines élections. Cela nous mène en ... 2011! Ça, c'est si on ne nous fait pas encore marcher, comme on l'a si bien fait par le passé. Pourtant, à court terme, ce sont les libéraux qui gagneraient le plus à une représentation proportionnelle. Espérons qu'ils profiterons bien du second mandat que le peuple québécois leur accordera vraisemblablement (depuis 1970, les deux principaux partis s'échangent le pouvoir tous les deux mandats) pour installer ce système qui, d'après les statistiques, leur donnera au moins un troisième mandat...
Voici le premier de trois articles portant sur la rébellion zapatiste au Chiapas. Cette série de textes est issue d’une visite de deux semaines dans l’Aguascalientes d'Oventic (maintenant devenu Caracoles... tout ceci sera expliqué dans le deuxième article), dans le cadre d’une caravane organisée par Schools for Chiapas , et aussi par Students Taking Action in Chiapas. Dans cette première partie, je fais un résumé du soulèvement zapatiste depuis 1994 et je décris l'état actuel du conflit tel qu'il m'a été présenté.