Voici le troisième de trois articles portant sur la rébellion zapatiste au Chiapas. Cette série de textes est issue d’une visite de deux semaines dans l’Aguascalientes (maintenant devenu Caracoles) d’Oventic, dans le cadre d’une caravane organisée par Schools for Chiapas, et aussi par Students Taking Action in Chiapas. Dans cette partie, je présenterai l'organisation de l'école secondaire d'Oventic, l'ESRAZ, et je terminerai par quelques réflexions sur le type de rébellion à laquelle on assiste présentement au Chiapas. Vous êtes invités à lire les deux premiers articles ici et ici.
Pierre Péladeau (le père) est plus souvent qu’autrement présenté par les médias québécois comme un « self-made man ». Un homme qui, à force de dur labeur, ne comptant que sur lui-même, s’est hissé au sommet. Or, si on regarde de plus près l’histoire de cet homme, on réalise qu’il est loin d’être issu d’une classe sociale ouvrière. Comme beaucoup de prétendus « self-made men », Pierre Péladeau a grandi dans une famille bourgeoise et a fréquenté les meilleurs écoles. Dans cet essai, je m’intéresserai au mythe du « self-made man ». Qui est cet « homme qui se construit tout seul »? Correspond-il à une réalité ou est-il une exception à la règle? Quelle est son rôle dans notre imaginaire collectif?
Le projet Kyoto est sur le point de sombrer avec le refus de collaborer de la Russie. Il reste que le protocole en phase terminale aura au moins favorisé les discussions concernant l’utilisation de l'énergie et la façon de la produire. Il existe entre autre un débat important qui a lieu à travers le monde au sujet du charbon propre. Ce débat est très peu médiatisé au Québec car il ne s’y produit et ne s’y consomme que très peu de charbon (merci Hydro-Québec). La question reste importante car le charbon est la source d’énergie la plus facilement disponible globalement et aussi malheureusement la plus polluante.
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Voici quelques remarques sur l'article de Dominic Dagenais, La gentrification et le conservatisme de gauche. Je suis d'accord avec la critique qu'il fait en général, mais un commentaire que je rédigeais s'est transformé en texte beaucoup plus long, alors j'ai choisi d'en faire un article en soi. Je vous recommande donc de lire l'article et les commentaires qui suivent avant de lire cette remarque.
Marc Bellemare, ministre de la justice du Québec, semble avoir une vision de la justice très différente de la mienne. Du moins, c'est l'impression que me laisse La justice en crise, article publié en page A12 de La Presse du 4 octobre. En fait, en me fiant à un autre article, Transport en commun : tout le monde va payer, en page A7 celui-là, je crois que nous avons un bel exemple des valeurs mises de l'avant par le parti Libéral. Petit examen des valeurs libérales au travers de différents évènements de l'actualité des derniers mois...
Voici le deuxième de trois articles portant sur la rébellion zapatiste au Chiapas. Cette série de textes est issue d’une visite de deux semaines dans l’/Aguascalientes/ (maintenant devenu /Caracoles/) d’Oventic, dans le cadre d’une caravane organisée par Schools for Chiapas, et aussi par Students Taking Action in Chiapas. Dans cette partie, nous verrons plus en détail l’organisation de l’ancien /Aguascalientes/ d’Oventic, et en quoi consiste la toute récente transformation des /Aguascalientes/ en /Caracoles/. Je rappelle qu’il s’agit d’UN portrait de la rébellion zapatiste, basé principalement sur ma visite plutôt que sur une connaissance approfondie de la situation.
Les problèmes d’embourgeoisement des quartiers populaires montréalais et de manque de logements sociaux se font de plus en plus entendre auprès du grand public, les médias de masses s’intéressant même au sujet. Ces dernières années, le paysage urbain de Montréal semble effectivement confronté à de nouvelles réalités. L’implantation grandissante de condos, souvent luxueux, dans des quartiers traditionnellement défavorisés et l’apparition de nouveaux types de commerce a certainement de quoi inquiéter les divers organismes et mouvements sociaux ou politiques. Cependant, la nature du discours généralement véhiculé par ceux-ci a lui aussi de quoi susciter une certaine inquiétude. Tant dans la désignation de la menace que dans les solutions proposées, ou plutôt dans leur absence, le discours répandu par la gauche québécoise ou montréalaise en général tend vers un conservatisme inquiétant.
Depuis l'apparition de partis comme le Bloc Pot et, plus tard, le Parti Marijuana, j'ai eu des réticences à appuyer la lutte pour la décriminalisation de la marie-jeanne. Je voyais la décriminalisation comme une étrange étape non-nécessaire vers l'objectif final, la légalisation totale de la marijuana et de ses dérivées. Ce que nous pouvons réaliser maintenant, c'est que non seulement c'est une écartement du réel objectif, mais qu'en plus la décriminalisation est en train de devenir un outil extraordinaire pour la guerre à la drogue "Made in Canada".
Sachez-le, si vous vous n’êtes jamais posé la question, viril se féminise. Ce n’est pas que je trouve la féminisation du mot aberrante, et loin de là, mais elle pose quand même un problème d’interprétation à mon avis.