Je lis présentement un recueil de textes de John Zerzan, Running on Emptiness : The Pathology of Civilization. C'est la première fois que je suis "confronté" à la pensée anarcho-primitiviste, du moins sous sa forme théorique. Curieusement, étant informaticien, je trouve ça assez intéressant... ceux qui me connaissent savent le plaisir très mitigé que j'ai eu à faire mon bacc. et je retrouve dans ce courant-là une sorte de satisfaction (morbide?) à voir la longue liste des dommages que la technologie fait à la société.
Le 18 mars dernier, dans la foulée de la guerre en Irak, la police cubaine arrête 78 dissidents cubains, dont 26 journalistes. Début avril, ils sont condamnés à des peines d'emprisonnement sévères pour avoir prétendument collaboré avec les États-Unis « contre l'indépendance ou l'intégrité territoriale de l'État ». Fidel Castro justifie depuis des années ce genre de mesures draconiennes par la nécessité de préserver le régime contre les visées impérialistes des États-Unis. Il faut dire que depuis la révolution, les États-Unis refusent de reconnaître Cuba comme un régime démocratique, justifiant du coup plusieurs actions hostiles au régime: embargo économique, attaques armées directes, subvention de groupes terroristes anticastristes, subvention de médias anticastristes (e.g. Radio et TV-Martí), etc. Comme il est difficile de faire la part des choses quand au régime cubain, je propose d'explorer dans cet article ses caractéristiques afin de tenter de répondre à la question: Cuba, démocratie ou dictature?
J'ai participé à la manif à Genève, dimanche dernier, le 1er juin, contre le sommet du G8 à Évian. Je consigne ici mes impressions, si ça peut intéresser quelqu'un...
Le mois de juillet approche à grands pas, et avec lui, pour la troisième année consécutive, le problème de pénurie de logements à Montréal, à Québec et à Hull refait cruellement surface. On appelle souvent cela la crise du logement (en fait, il s'agit plutôt de la radicalisation d'un manque de logements qu'on ressentait déjà il y a plusieurs années). L'utilisation de cette crise à des fins stratégiques par la classe dominante est très éclairante, de façon générale, sur la crise comme stratégie politique. Voyons voir.
La culture au Québec a souvent été présentée comme un joyau précieux qu'il nous faut conserver. Le multiculturalisme de Montréal, ses multitudes de bars et salles de spectacles, l'histoire respirant dans les murs des métropoles... les Québécois sont fiers de leur univers.
Ceci a bien changé.
À travers l'histoire du capitalisme, on a utilisé plusieurs méthodes d'organisation du travail, des écoles de métiers au fordisme, en passant par les usines basées sur le taylorisme. On peut cependant regrouper ces différentes formes d'organisation en trois grands types qui se succèdent plus ou moins dans le temps: l'esclavage, le salariat et le travail autonome. L'objectif de ce texte est de montrer que chaque passage d'un type à un autre est source de plus grande liberté, mais paradoxalement, n'atténue pas nécessairement la présence de rapports de domination dans cette société.
"Ils ont attaché un fil électrique à mon pénis et l'autre bout est [sic] attaché à un moteur électrique. L'un des hommes de la sécurité frappait mes pieds avec un câcle. Des chocs électriques ont été appliqués régulièrement ["every few minutes"] et ont été augmentés. J'ai dû rester suspendu pendant plus d'une heure. J'ai perdu conscience. Ils m'ont emmené dans une autre pièce et m'ont fait marcher bien que mes pieds étaient enflés par les coups... Ils ont répété cette méthode quelques fois."
Ce texte, comme son titre l'indique, est un essai sur ce sujet. Bien des questions sont encore à répondre en cette matière et je m'attends à ce que vous collaboriez à mes réflexions.
Il semble y avoir une politique américaine qui consiste à cibler les centres de diffusion médiatique en Irak. En fait, la tactique consiste évidemment à détruire les centres de communications, mais les militaires américains semblent avoir pris parti de menacer les journalistes directement.
Samedi le 15 mars dernier se tenait à Montréal la 7ème Journée Internationale Contre la Brutalité Policière. J'étais présent en tant que manifestant ayant été victime de la répression policière grandissante qui sévit partout au Québec (et je dirais même dans le monde), mais aussi en tant qu'observateur en mes capacités de photographe/écrivain/journaliste. Je vous partage ici mes observations et conclusions suite à cette importante manifestation qui s'est ma foi très bien déroulée, et, pour une fois, sans arrestations.