Loin de la célébration de la fête du Canada, Mme Marie Antoine Nonez se balance sur une chaise berçante au rythme de ses pensées. Son regard ardent laisse pressentir ses pensées âcres. Pour cette Québécoise sexagénaire d’origine haïtienne qui habite Montréal depuis 30 ans, comme pour plusieurs Antillais et Africains, le premier juillet évoque un état d’insécurité et de tensions liés à la recherche de logement.
De sa chaise immobile l’espace d’une pensée, Mme Nonez, tête entre les mains, réfléchit à tous ces montréalais à la peau noire qui sillonnent les artères de la métropole en pleine recherche de logement. Ce «grand calvaire» auquel correspond la recherche d’un domicile pour un citoyen d’une minorité visible, Mme Nonez l’a vécu toute sa vie: «Il y a rien d’exceptionnel, ça arrive à tous les noirs, tous les noirs, si un noir vous dit qu’il n’a jamais eu de problème c’est qu’il vous ment», dit-elle le regard figé.
Joe savait depuis toujours que travailler allait être pénible. Mais il n’aurait jamais pu imaginer à quel point.
Déjà, en descendant de l’autobus qui le déposait tous les matins devant la Richard & Sons, une sensation atroce l’envahissait. Cela commençait par une légère inquiétude qui perlait, goutte à goutte, sur son cœur mis à vif. Le poison s’infiltrait alors dans son sang, montait tranquillement vers sa gorge et emplissait peu à peu son crâne d’un bourdonnement sourd et grisant. Ainsi, son corps répondait de façon pavlovienne à l’insoutenable harcèlement qui allait bientôt suivre.
George W. Bush se fait champion de ces trois manœuvres: le président américain ne s’entiche pas de subtilités, elles vont à l’encontre de son image.
De Washington à chez nous, la politique néoconservatrice a la cote et aucun palier gouvernemental n’y échappe. Voyons comment le système pourtant si simple de la Peur du Paternalisme et du Patronage braque les élections chez nous.
Puisqu'il semble y avoir quelques groupes en train d'amorcer des projets similaires dans l'objectif de maximiser l'accès aux moyens de communication, comme Koumbit, ÎleSansFil ou Groovy Network Services, j'aimerais présenter quelques principes fondamentaux au sujet de la nature des réseaux de communication, comment ils peuvent fonctionner et qu'est-ce qu'on peut en faire.
Depuis longtemps, je suis indigné du traitement de l’information de Radio-Canada mais aujourd’hui je n’en peux plus! À chaque fois que des enjeux majeurs sont traités par cette institution, on ne peut leur faire confiance, ils ne peuvent être objectifs. Sous prétexte de nous informer, ils tentent de nous manipuler. La couverture des élections fédérales m’oblige à m’insurger publiquement contre cette institution publique fédérale. Radio-Canada tente désespérément par tous les moyens de manipuler l’électorat afin d’assurer que le Parti Libéral reste au pouvoir.
Pour un parti souverainiste, la possibilité de voir le Parti Conservateur prendre le pouvoir doit être jouissive. Je m'explique: certaines des valeurs véhiculées par le PC sont diamétralement opposées à celles d'une majorité de Québécois et ceux-ci risquent de n'avoir aucun député y faisant partie afin de défendre leurs intérêts, donc la division du Canada devient de plus en plus apparente et plus personne ne pourra la nier. À l'heure actuelle, ces contrastes sont camouflés par la présence du Parti Libéral qui a des positions mitoyennes, mais ces différences pourraient être dévoilées. Les conséquences seront une augmentation des tensions au sein du pays et une consolidation des différences.
Dans la semaine du 31 mai, nous avons reçu une offre d'un bulletin de nouvelles, le Téléjournal du samedi de Radio-Canada, pour ne pas le nommer. Finalement, notre aide n'a pas été sollicitée car d'autres médias alternatifs s'en sont chargés. Cette demande d'un grand média a suscité une réflexion éclair que nous n'avions pas encore eue à l'Insomniaque, à savoir nos relations avec les médias de masse. Une discussion collective plus poussée, et plus posée, est de mise, mais j'aimerais y contribuer ici avec quelques pistes de réflexion.
Wiki est un nouvel outil d'internet. Ses usages sont très prospères, mais son utilisation est présentement limitée par une planète qui ignore encore son existence et qui ignore encore plus comment s'en servir. Il n'est pas question ici d'un manuel d'utilisation, mais d'une première analyse sur la portée sociale de son usage en considérant les changements communicationnels que celui-ci apporte. Wiki révolutionnera-t-il internet ou sera-t-il un autre outil aux mille et une fabulations?
Voter c'est important. C'est du moins ce que l'on enseigne à l'école et c'est ce que mes parents m'ont toujours dit et c'est aussi ce que je lis dans les journaux.
Aujourd'hui par contre, je me retrouve encore une fois devant une campagne électorale insipide et je suis confronté à un paradoxe. La présente élection présente un gros problème. La grande valeur morale de mon vote est annulée par l'absence totale de valeur des choix qui me sont offerts.
Chez moi, nous n'avons plus la télé depuis un peu plus d'un an. La raison: nous ne l'écoutions pas vraiment et mes colocs et moi avons décidé de ne pas renouveler notre abonnement avec notre câblodistributeur. Quand aux infos, personne parmi nous ne les prenait à la télé. Une heure de nouvelles par jour, dont 10 minutes d'annonces et 10 minutes de publicité déguisée du genre "qu'est-ce qui se passe à Star Académie", c'est ni plus ni moins une perte de temps. Récemment, j'ai découvert le plaisir d'écouter les nouvelles télévisées. Je ne capte pourtant toujours aucune chaîne sur ma télé. C'est sur mon écran d'ordinateur que se matérialise l'émission quotidienne du journal télévisé de Democracy Now!.