Le mois de juillet approche à grands pas, et avec lui, pour la troisième année consécutive, le problème de pénurie de logements à Montréal, à Québec et à Hull refait cruellement surface. On appelle souvent cela la crise du logement (en fait, il s'agit plutôt de la radicalisation d'un manque de logements qu'on ressentait déjà il y a plusieurs années). L'utilisation de cette crise à des fins stratégiques par la classe dominante est très éclairante, de façon générale, sur la crise comme stratégie politique. Voyons voir.
La culture au Québec a souvent été présentée comme un joyau précieux qu'il nous faut conserver. Le multiculturalisme de Montréal, ses multitudes de bars et salles de spectacles, l'histoire respirant dans les murs des métropoles... les Québécois sont fiers de leur univers.
Ceci a bien changé.
À travers l'histoire du capitalisme, on a utilisé plusieurs méthodes d'organisation du travail, des écoles de métiers au fordisme, en passant par les usines basées sur le taylorisme. On peut cependant regrouper ces différentes formes d'organisation en trois grands types qui se succèdent plus ou moins dans le temps: l'esclavage, le salariat et le travail autonome. L'objectif de ce texte est de montrer que chaque passage d'un type à un autre est source de plus grande liberté, mais paradoxalement, n'atténue pas nécessairement la présence de rapports de domination dans cette société.
"Ils ont attaché un fil électrique à mon pénis et l'autre bout est [sic] attaché à un moteur électrique. L'un des hommes de la sécurité frappait mes pieds avec un câcle. Des chocs électriques ont été appliqués régulièrement ["every few minutes"] et ont été augmentés. J'ai dû rester suspendu pendant plus d'une heure. J'ai perdu conscience. Ils m'ont emmené dans une autre pièce et m'ont fait marcher bien que mes pieds étaient enflés par les coups... Ils ont répété cette méthode quelques fois."
Ce texte, comme son titre l'indique, est un essai sur ce sujet. Bien des questions sont encore à répondre en cette matière et je m'attends à ce que vous collaboriez à mes réflexions.
Il semble y avoir une politique américaine qui consiste à cibler les centres de diffusion médiatique en Irak. En fait, la tactique consiste évidemment à détruire les centres de communications, mais les militaires américains semblent avoir pris parti de menacer les journalistes directement.
Samedi le 15 mars dernier se tenait à Montréal la 7ème Journée Internationale Contre la Brutalité Policière. J'étais présent en tant que manifestant ayant été victime de la répression policière grandissante qui sévit partout au Québec (et je dirais même dans le monde), mais aussi en tant qu'observateur en mes capacités de photographe/écrivain/journaliste. Je vous partage ici mes observations et conclusions suite à cette importante manifestation qui s'est ma foi très bien déroulée, et, pour une fois, sans arrestations.
Dans des moments comme ceux que nous vivons, il me semble particulièrement important de s'assurer de ne pas faire d'erreurs au niveau des positions politiques que l'on choisit d'adopter. Il y a, à mon avis, une erreur que nous devons nous garder de commettre, même si elle est tentante, et c'est celle d'être antiaméricainEs. Le texte qui suit cherche à expliquer pourquoi.
La résolution qu'a réclamée Washington au Conseil de sécurité de l'ONU exige de Bagdad une coopération totale avec les inspecteurs en désarmement et prévoit, dans le cas contraire, une intervention militaire. Pour être adoptée, une résolution doit récolter l'appui de 9 des 15 pays membres. Pour l'instant, 11 des 15 pays membres du Conseil de sécurité se sont prononcés pour une prolongation de la mission des inspecteurs de l'ONU en Irak. Les États-Unis ne peuvent compter, pour l'instant, que sur les voix de la Grande-Bretagne et de l'Espagne, et peut-être celle de la Bulgarie. Cinq pays se sont prononcés résolument pour une poursuite des inspections en Irak : la France, la Russie, la Chine, l'Allemagne et la Syrie.
Un article sur Kuro5hin soulève un incident scandaleux chez CNN. Ils semblent avoir coupé une partie élogieuse (envers l'Iraq) du discours de Blix. Ils l'ont maintenant corrigé, mais sans mention à cet égard.
La question impossible à répondre est la suivante: était-ce prémédité ou un simple "accident"?