Il est certain que pour certains propriétaires, c'est une étape importante, puisque cela leur permettra de récupérer des sommes soi-disant importantes en loyers impayés.
Pour un parti souverainiste, la possibilité de voir le Parti Conservateur prendre le pouvoir doit être jouissive. Je m'explique: certaines des valeurs véhiculées par le PC sont diamétralement opposées à celles d'une majorité de Québécois et ceux-ci risquent de n'avoir aucun député y faisant partie afin de défendre leurs intérêts, donc la division du Canada devient de plus en plus apparente et plus personne ne pourra la nier. À l'heure actuelle, ces contrastes sont camouflés par la présence du Parti Libéral qui a des positions mitoyennes, mais ces différences pourraient être dévoilées. Les conséquences seront une augmentation des tensions au sein du pays et une consolidation des différences.
La FTQ annonçait hier qu'elle appliquerait la même politique que les autres centrales syndicales en refusant d'appuyer un ou l'autre des partis politiques à Ottawa.
Ce qui est bien, puisque j'avais déjà l'occasion par le passé de dénoncer les syndicats à cause qu'ils disaient à ses membres pour qui voter.
Cependant, encore une fois je dois critiquer le travail des centrales syndicales et l'ensemble des syndicats pour le manque d'éducation politique qu'elles donnent à leurs membres, puisque ce manque d'éducation ne permet pas aux syndiqués de faire un choix éclairé lors de la tenue d'élec
Voter c'est important. C'est du moins ce que l'on enseigne à l'école et c'est ce que mes parents m'ont toujours dit et c'est aussi ce que je lis dans les journaux.
Aujourd'hui par contre, je me retrouve encore une fois devant une campagne électorale insipide et je suis confronté à un paradoxe. La présente élection présente un gros problème. La grande valeur morale de mon vote est annulée par l'absence totale de valeur des choix qui me sont offerts.
Incroyable, les élections fédérales ont été déclenchées il y a à peine une semaine, que déjà que on est victime de pollution visuelle puisque l'on peut voir des dizaines de pancartes nous invitant pour aller voter pour un tel candidat ou parti politique.
Monsieur Martin a commencé à attaquer le Bloc Québécois parce qu'il ne parle pas d'indépendance du Québec. Come on M. Martin toutes les québécoises et tous les québécois savent que le Bloc a pour mandat de prôner l'indépendance du Québec, alors pourquoi son chef perdrait-il son temps à parler d'indépendance, alors qu'au Québec on entent peu parler d'indépendance de la part du PQ qui est en période de recherche, et qu'il y a une foule d'autres dossiers à discuter au fédéral.
Si vous avez lu un peu de mes textes, vous connaissez sans doute mon admiration sans bornes pour les think tanks néolibéraux, ces merveilles de la pensée magique et du sophisme pour qui "bien public" égale nécessairement "gaspillage" et "privatisation" égale "bon".
À Montréal et au Québec, nous pouvons avoir la fierté d'avoir notre propre institut, et j'ai nommé L'Institut économique de Montréal. C'est toujours passionnant de voir leurs argumentaires faussement rationnels mais complètement tronqués. (D'ailleurs, dois-je le mentionner, l'IEDM est très copain-copain avec L'Institut Fraser, basé à Vancouver, celui-là même dont un des membres se prononce pour la privatisation de chaque mètre cube de la planète dans le documentaire The Corporation.
Pendant que les syndicats, les milieux étudiants, communautaires et autres se préparaient à fêter le 1er mai à Montréal, on apprenait que les chefs des principales centrales syndicales avaient rencontré le mouton insignifiant avant son départ pour la France.
J'ai trouvé aujourd'hui sur un blogue, une lettre adressée à Jean Charest pour fêter son 1er anniversaire de pouvoir, je vous la présente.